Jeudi 25 novembre 17h, nous revenons de Santa Cruz de Ténérife où nous avons passé la journée. En arrivant à la playa de la Teresitas nous voyons avec stupeur Avanti et Viskas (le voilier de nos amis hollandais) faire du grand rodéo et tirer comme des fous sur leurs ancres.
En effet, nous ne nous étions pas aperçus en ville que le vent avait monté, levant une houle devenue dangereuse pour le mouillage. L’équipage de Viskas était aussi en vadrouille sur l’île de Ténérife avec une voiture de location pour la journée. Nous arrivons d’ailleurs en même temps sur la plage en contemplant avec une angoisse à peine feinte ce qui nous attend, malgré les sourires.
Ayant une annexe motorisée, René propose de nous prendre dans son annexe et de remorquer la notre après avoir déposé sa femme et son fils sur leur voilier. Nous les voyons s’éloigner dans leur frêle annexe vers cette mauvaise houle qui les attend après la digue de la plage. On les voit disparaitre entre les vagues une fois passé la digue, rassurant…
En effet, nous ne nous étions pas aperçus en ville que le vent avait monté, levant une houle devenue dangereuse pour le mouillage. L’équipage de Viskas était aussi en vadrouille sur l’île de Ténérife avec une voiture de location pour la journée. Nous arrivons d’ailleurs en même temps sur la plage en contemplant avec une angoisse à peine feinte ce qui nous attend, malgré les sourires.
Ayant une annexe motorisée, René propose de nous prendre dans son annexe et de remorquer la notre après avoir déposé sa femme et son fils sur leur voilier. Nous les voyons s’éloigner dans leur frêle annexe vers cette mauvaise houle qui les attend après la digue de la plage. On les voit disparaitre entre les vagues une fois passé la digue, rassurant…
René revient, c’est à notre tour. Soudain, à hauteur d’Avanti le moteur de son annexe calle. Le bout de notre annexe vient de se prendre dans l’hélice. Seb prend les rames et tente de maintenir l’annexe face aux vagues pendant que René dégage le bout. Après plusieurs tentatives stressantes à quelques mètres des rochers de la digue où les vagues viennent d’écraser avec fracas, le moteur redémarre.
Nous réussissons à débarquer sur Avanti après avoir attendu un train de vagues plus calme. Seb avale 20 mètres de câblot afin de mettre plus de distance entre nous et la digue pendant que Maud organise tant bien que mal le bateau en vue d’un appareillage imminent.
René et son fils tentent de décrocher notre mouillage arrière du leur mais malheureusement notre chaine s’est enroulée autour d’un rocher, ils ne peuvent pas la dégager. Ils nous demandent que faire, on leur fait signe d’abandonner notre mouillage secondaire.
A ce moment là un bateau de la SNSM locale (Salvamento Maritime) vient se poster au vent de nos deux voiliers. Le fait de les voir nous fait monter la pression d’un cran. Y aurait-il quelque chose qui se trame dont on ne soit pas au courant ?
Après avoir pris contact avec Viskas ils s’approchent de nous en nous demandant de nous mettre sur le canal VHF 74. Le centre de contrôle des Canaries nous appelle alors, nous informant qu’il n’est pas possible de rester sur ce mouillage, ce que nous n’avions de toute façon pas l’intention de faire! Ils nous demandent ensuite le nom du bateau, le dernier port visité et nos intentions. Nous déclinons notre identité et les informons que nous partons pour Las Palmas sur Gran Canaria (port le plus facilement accessible dans ces conditions météo).
Il commence à faire nuit, nous démarrons le moteur. Seb relève l’ancre pendant que Maud prend la barre. L’ancre relevée, Seb fait signe à Maud de mettre les gaz en marche avant. Après quelques longueurs, le moteur s’arrête net. Horreur, l’orin du mouillage laissé dans la précipitation dans l’eau, se prend dans l’hélice. Panique à bord ! Nous avons encore le temps de jeter l’ancre à l’eau afin de remettre tout ça au clair. Mais nous avons la vedette de sauvetage devant nous prête à faire feu et ne voulons pas prendre de risque ; nous demandons donc une assistance de remorquage. Pendant le remorquage, Avanti est malmené de toutes parts. Nous sommes pris d’un mal de mer terrible (plus tard le commandant nous dira que depuis leur bateau ils se demandaient comment nous faisions pour nous accrocher au notre!).
Une heure plus tard nous voilà arrivés dans les eaux plus calmes de la Darsena Pesquera. Cette fois-ci nous nous mettons à couple de leur bateau afin qu’ils puissent nous pousser vers l’immense quai prévu pour les cargos afin de nous y amarrer. Dans la manœuvre un chandelier sera tordu. Un policier nous aide à nous amarrer et aide Seb à se hisser sur le haut du quai. Seb rempli les formalités avec la police et la Salvamento Maritime. Nous devons rester à cet emplacement pour la nuit afin de payer le lendemain les frais de l’opération. Durant la soirée une rafale soulève du sable venant d’un entrepôt qui évidemment couvrira le pont d’Avanti. Oh joie… Finalement, après tous ces événements nous passerons une bonne nuit.
René et son fils tentent de décrocher notre mouillage arrière du leur mais malheureusement notre chaine s’est enroulée autour d’un rocher, ils ne peuvent pas la dégager. Ils nous demandent que faire, on leur fait signe d’abandonner notre mouillage secondaire.
A ce moment là un bateau de la SNSM locale (Salvamento Maritime) vient se poster au vent de nos deux voiliers. Le fait de les voir nous fait monter la pression d’un cran. Y aurait-il quelque chose qui se trame dont on ne soit pas au courant ?
Après avoir pris contact avec Viskas ils s’approchent de nous en nous demandant de nous mettre sur le canal VHF 74. Le centre de contrôle des Canaries nous appelle alors, nous informant qu’il n’est pas possible de rester sur ce mouillage, ce que nous n’avions de toute façon pas l’intention de faire! Ils nous demandent ensuite le nom du bateau, le dernier port visité et nos intentions. Nous déclinons notre identité et les informons que nous partons pour Las Palmas sur Gran Canaria (port le plus facilement accessible dans ces conditions météo).
Il commence à faire nuit, nous démarrons le moteur. Seb relève l’ancre pendant que Maud prend la barre. L’ancre relevée, Seb fait signe à Maud de mettre les gaz en marche avant. Après quelques longueurs, le moteur s’arrête net. Horreur, l’orin du mouillage laissé dans la précipitation dans l’eau, se prend dans l’hélice. Panique à bord ! Nous avons encore le temps de jeter l’ancre à l’eau afin de remettre tout ça au clair. Mais nous avons la vedette de sauvetage devant nous prête à faire feu et ne voulons pas prendre de risque ; nous demandons donc une assistance de remorquage. Pendant le remorquage, Avanti est malmené de toutes parts. Nous sommes pris d’un mal de mer terrible (plus tard le commandant nous dira que depuis leur bateau ils se demandaient comment nous faisions pour nous accrocher au notre!).
Une heure plus tard nous voilà arrivés dans les eaux plus calmes de la Darsena Pesquera. Cette fois-ci nous nous mettons à couple de leur bateau afin qu’ils puissent nous pousser vers l’immense quai prévu pour les cargos afin de nous y amarrer. Dans la manœuvre un chandelier sera tordu. Un policier nous aide à nous amarrer et aide Seb à se hisser sur le haut du quai. Seb rempli les formalités avec la police et la Salvamento Maritime. Nous devons rester à cet emplacement pour la nuit afin de payer le lendemain les frais de l’opération. Durant la soirée une rafale soulève du sable venant d’un entrepôt qui évidemment couvrira le pont d’Avanti. Oh joie… Finalement, après tous ces événements nous passerons une bonne nuit.
Le lendemain, après avoir pris le petit dèj, un officier de la police maritime nous demande de nous amarrer à la marina de Ténérife. Nous rencontrons en chemin Pépé, un espagnol propriétaire d’un très beau voilier classique blanc de 17 mètres. Il fait des reportages sur tous les navigants des Canaries des plus modestes propriétaires de petit voilier comme nous aux miliardaires et leurs yachts de luxe. Il nous demande s’il peut nous accompagner à la marina de Ténérife et nous filmer. Nous sommes un peu gênés au début mais pourquoi pas !
Nous sommes très bien reçus par le personnel de la marina. Ils nous trouveront une bonne place et nous serons très agréablement surpris du faible coût de la marina (8€ par jour). Il semble en plus que cette marina ne soit pas habituée à recevoir des voiliers de passage, la marina Atlantiqua étant plus prévue à cet effet.
Nous arrivons au ponton, heureux et soulagés d'être protégés de cette houle soudaine.
La vedette de la Salvamento Maritime
7 commentaires:
eh ben!!! Vous vous en faites des frayeurs...
mais essayez de ne pas trop en faire... aux terriens que nous sommes...!!!
Bon courage pour la suite et bon vent !!!
Marc et Marie-Cath
Consolez-vous: à Southampton, il neige!
Ah ! Enfin un VRAI récit d'aventurier... ça manquait un peu !!
Bon, heureusement tout s'est bien terminé, ouf. Du coup la nuit dernière j'ai fait des cauchemars d'annexe mélangé à ma grossesse : inracontable !
Bises, Emmanuelle&Philippe
Ohhh l'truc de ouf' !!!
I'm happy you are safe. Here in Southampton it has snowed ~10-15cm deep!!
Be careful!
Love Kim x
AH BEN QUAND MEME!!!
J'attendais de lire vos premiers récits de galères stressantes pour poster mes premiers commentaires (je suis un bel enfoiré je sais!, mais j'assume).
Cet épisode de la vedette SNSM me rappel un moment bien particulier de votre mariage d ailleurs.
Blague à part je suis rassuré de savoir que vous n'avez pas trop souffert de votre petite mésaventure, et j'ai poussé un "ouf" de soulagement pour toi Seb, lorsque j'ai lu que la Marina de Tenerife ne coutait que 8 euros par jour...
Je vous embrasse fort tous les trois: Seb, Maud et Avanti!
Le Kiki
Froid et neige en France ,neige également à Southampton émi par Kim et Sylvain sous le regard d'Oliver.Pour vous la chaleur est au rendez-vous . Depuis votre départ le mot neige a du sortir de votre vocabulaire.
Définition: neige: n.f.eau congelée qui tombe en flocons blancs légers.
Il y a également des oeufs à la neige mais , cela n'a rien à voir avec le sujet. papa et maman J&B GROS BISOUS à tous les deux
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